Florence Devaux

Présente son exposition

"Pulsations, les battements de la savane"

Mer'veilles Nature 2024 - Pulsations, les battements de la savane ©Florence Devaux
Mer'veilles Nature 2024 - Pulsations, les battements de la savane ©Florence Devaux
Mer'veilles Nature 2024 - Pulsations, les battements de la savane ©Florence Devaux
Mer'veilles Nature 2024 - Pulsations, les battements de la savane ©Florence Devaux

La nature et les animaux sont indispensables à ma vie. Les observer dans leur milieu naturel me rend heureuse et me bouleverse.
Les émotions sont mon moteur, ma quête et ma récompense. J'aime me laisser envahir, me sentir connectée, absorbée par la contemplation, savourer la magie de l'instant.
Mon boîtier ne doit pas faire écran. 
C'est là que surgissent (parfois) inspiration et créativité, influencées par l'art pictural, le surréalisme et l'imaginaire. N'ayant à mon grand regret aucun talent avec des pinceaux, j'essaie de peindre avec mon appareil photo !
Mes images prennent vie ainsi et sont réalisées dès la prise de vue. La maîtrise technique est mise au service de la créativité, j'y vois là son unique intérêt (elle n'est surtout pas une fin en soi). Au développement photographique, j'optimise simplement mon intention de départ, pour révéler la photographie telle que je l'ai imaginée et ressentie.
J'espère que mes photographies, nées de mes émotions, en susciteront à leur tour. C'est une source d'épanouissement et un privilège de se sentir ainsi artiste en tant que "passeuse d'émotions".

À propos de l'exposition "PULSATIONS, les battements de la savane" 


C'est mon quatrième cri d'amour à la faune africaine, le premier en couleurs, et le plus singulier. Mon parcours photographique de ces dix dernières années a forgé progressivement la confiance indispensable me permettant de "m'écouter" pleinement, et de laisser irrépressiblement libre cours à ma créativité, afin de partager avec vous ma vision très personnelle de ces animaux fascinants.

À chaque fois que je retourne en Afrique, j'ai la troublante sensation de rentrer chez moi. Mon cœur bat au rythme de la savane. Il tremble pour elle aussi. Comme partout sur notre planète, faune et flore sont bafouées, convoitées et disparaissent dans un silence assourdissant. Victor Hugo écrivait : "C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas." Cent cinquante ans plus tard, nous sommes plus sourds et destructeurs
que jamais.

Les photographes animaliers, en tentant de sublimer la nature, attirent l'attention sur elle. La curiosité, l'admiration, l'émotion provoquées, sont un terreau propice à la sensibilisation, élément-clé de l'éveil des consciences et de la préservation.

"La beauté sauvera le monde". Fiodor Dostoïevski, puissiez-vous dire vrai !